EXERCICE DE SOPHROLOGIE POUR LES ENFANTS : LA BOULE D’ÉNERGIE

Grâce à cet exercice de sophrologie, votre enfant arrivera par lui-même à canaliser son énergie dans l’apaisement et sans frustration.
Si votre enfant est trop agité, c’est probablement parce qu’il n’arrive pas à canaliser son énergie. Voici un exercice qui va l’aider à se poser, en faisant circuler l’énergie dans son corps :
On se met debout, les bras le long du corps, les pieds bien plantés dans le sol.
On respire calmement : à l’inspiration, on se remplit d’air frais ; à l’expiration, on expire de l’air chaud.
On lève les bras à la hauteur des épaules et on rapproche ses mains, doigts écartés. On imagine que l’on tient une boule dans ses mains, une boule qui a le pouvoir bienfaisant d’apaiser les tensions.
On reste quelques instants dans cette posture.
On va ensuite déplacer cette boule très lentement au niveau du cœur, puis au niveau de l’estomac et au niveau du ventre.
Et on refait le circuit cœur-estomac-ventre en prenant conscience des sensations que cela procure.
Cet exercice est tiré du livre et du CD, Ma méthode de sophrologie pour les enfants paru aux éditions Leduc.

EXERCICE DE SOPHROLOGIE POUR ENFANT : LA GRAINE

Petite graine deviendra plante : c’est le nom de cet exercice de sophrologie qui aidera votre enfant à grandir en confiance et à se sentir en sécurité.

Cet exercice va aider l’enfant à grandir, à se redresser, à s’étirer et à sentir la force de vie qui est en lui :
Tu es agenouillé sur le sol, le corps penché en avant, replié sur tes genoux.
Imagine que tu es une petite graine, enfouie dans la terre.
Grâce à l’eau et à la lumière, tu vas germer et sortir de terre…
Tu te redresses en douceur, tu te déploies lentement, tu écartes tes bras. Ils sont comme des tiges qui s’étendent…
Tes bras s’étirent et s’élèvent vers le ciel. Tu te relèves.
À présent, tu n’es plus une petite graine cachée dans la terre, mais une plante magnifique et tu es fier de toi.
Tu grandis, tu es maintenant debout, les bras au-dessus de la tête.
Tu te sens grand et fort.
Cet exercice est tiré du livre et du CD, Ma méthode de sophrologie pour les enfants paru aux éditions Leduc.

LA SOPHROLOGIE EST-ELLE ADAPTÉE AUX ENFANTS?

 Tous comme les adultes, les enfants peuvent souffrir du stress. La sophrologie est une proposition intéressante pour les aider à se détendre et retrouver calme et sérénité.

Nous sommes tous exposés au stress, et les enfants n’y échappent malheureusement pas. Entre les diverses sollicitations intellectuelles, sensorielles, émotionnelles, que ce soit à la maison, à l’école, ou dans les nombreuses activités périscolaires, leur équilibre est mis à mal.

Diverses manifestations peuvent alors apparaître, comme les maux de ventre ou de tête, les phobies scolaires et autres angoisses, l’énurésie, des difficultés relationnelles, de concentration ou de mémorisation, de l’hyperactivité ou du manque d’enthousiasme, des crises de colère… Dans tous ces cas, la sophrologie apporte une réponse simple et accessible même aux plus jeunes.

La sophrologie pour les enfants, ça se passe comment ?
Les séances peuvent se faire en groupe ou en individuel, et seront adaptées à l’âge de l’enfant. De 5 à 7/8 ans, la coordination motrice n’étant pas encore optimale, elles seront très ludiques et assez courtes (environ 20 minutes). A partir de 7 ou 8 ans, il sera possible de faire de séances de sophrologie d’environ 30 minutes (ludiques malgré tout), car l’enfant aura plus de facilités à se concentrer, et aura également la capacité d’exprimer ses ressentis.
Différents supports sensoriels pourront être utilisés : ballons, bulles, musique, dessins, plumes, peluches…

La résolution de la problématique nécessite en général moins de séances chez les enfants que chez les adultes, car ils intègrent et s’approprient très rapidement les exercices proposés (environ 6 à 8 séances). Cependant, pour une intégration optimale des outils sophrologiques, il est nécessaire de s’entraîner quelques minutes par jour entre les séances.

DÉROULEMENT
Les séances débutent par un petit échange avec l’enfant afin de connaître ses ressentis du moment et d’adapter les exercices aux besoins du jour. A noter qu’en sophrologie, nous ne cherchons pas la cause des problématiques, mais aidons l’individu à développer ses capacités et ressources afin de traverser confortablement les différentes situations stressantes de la vie.

Vient ensuite la séance pratique à proprement parlé, qui débute généralement par de la relaxation corporelle grâce à différents mouvements et de la respiration, puis une visualisation mentale positive si nécessaire. Leur imagination étant très fertile, ces visualisations sont très efficaces. Puis, l’enfant exprime les ressentis éprouvés durant la séance par la parole ou bien par un dessin.

LES BIENFAITS
La sophrologie auprès des enfants les aidera principalement à gérer leurs émotions (leur cerveau limbique n’étant pas encore mature, les débordements émotionnels sont fréquents à cet âge). Mais ce n’est pas tout ! Elle leur permettra :

  • De leur donner des clés pour gérer le stress tout au long de leur vie.
  • D’améliorer leur concentration et leur mémorisation.
  • D’améliorer leur sommeil.
  • De développer la confiance en soi et de les sécuriser.
  • De développer leur autonomie.
  • De prendre conscience de leur corps dans l’espace, de leur schéma corporel.
  • De développer leur créativité.

Source: http://www.femininbio.com – juin 2017

La sophrologie technique passe partout ou réellement efficace?

La sophrologie,  vous en avez entendu parlé ! De ses bienfaits et bénéfices sur la santé mais pas que. La sophrologie aurait un vaste champ d’application dans tous les domaines de la vie privé et professionnelle, et sur des thèmes aussi différents que la gestion d’un stress chronique, l’accompagnement thérapeutique, la préparation mentale et sportive, la rééducation sans douleur, le développement des capacités de mémorisation, de concentration, de création, l’apprentissage d’une meilleure communication etc…

Il y a de quoi être surpris par tant d’applications et perplexe sur l’efficacité d’une méthode qui se présente comme quasi-universelle et qui plus est à la portée de tous.

Comment est-ce possible ? Quels sont ses secrets ? Nous a-t-on tout dit sur la sophrologie ?

Remontons aux origines de la sophrologie pour mieux comprendre pourquoi elle répond de manière concrète à autant d’attentes et de problématiques actuelles. Ce sont les nombreuses techniques, les théories et systèmes (psychologie, phénoménologie, physiologie…) sur lesquelles elle s’appuie et où elle puise ses sources qui en font toute sa richesse et lui confère ses capacités d’adaptation à chaque situation et lui offre ainsi une palette aussi large.

La sophrologie est une savante combinaison de techniques occidentales d’hypnose et de relaxation (notamment les travaux de Schultz et Jacobson) et de techniques orientales telles que le yoga indien, le bouddhisme tibétain, le zen japonais ; et c’est cette combinaison qui permet de répondre aux attentes de tout à chacun et de s’adapter à chaque public. Ainsi une séance de sophrologie ne sera pas la même pour un enfant que pour un adulte et de même pour une personne hospitalisée ou en maison de retraite. Le contenu de la séance (exercices, discours, présentation) et sa durée seront adaptées à la situation et la personne. C’est l’essence même de la sophrologie que d’être une méthode vivante, souple, hautement respectueuse de la valeur humaine. On pourrait émettre un seul bémol quant à son caractère accessible à tous, c’est la nécessité d’entendre et de comprendre ce qui est énoncé et proposé.

La sophrologie a une approche intégrale de la personne dite psycho-corporelle. Dans le déroulement d’une séance, il est fait appel autant au corps qu’au mental. C’est une distinction fondamentale avec d’autres méthodes thérapeutiques qui n’utilisent ou n’impactent que l’un ou l’autre alors que la sophrologie associe les deux. Et les deux sont indissociables, nous le voyons et l’expérimentons tous les jours : dos bloqué par les contrariétés, douleurs causés par le stress, les exemples sont nombreux qui confirment la corrélation entre le vécu émotionnel et le degré de tension musculaire. Le corps est considéré comme un système dynamique et énergétique et non comme une machine en bon ou mauvais état.

Ainsi, une séance débute par des exercices très simples de respiration qui peuvent être synchronisés avec des mouvements doux. Cette première phase, réalisée debout, en position assise ou allongée en fonction de la mobilité et des capacités de chaque personne symbolise le nettoyage mental et en même temps prépare à la détente physique et psychique. Le corps se détend progressivement, aidé par le son de la voix du thérapeute, pour atteindre un état privilégié entre veille et sommeil dit état modifié de conscience.Une fois les tensions éliminées, il est alors possible d’atteindre des zones de la conscience inaccessibles en temps normal. C’est une situation ou le mental est apaisé, caractérisée par l’abandon des préoccupations matérielles et des soucis. La personne va alors pouvoir stimuler différentes capacités qu’elle ne soupçonne pas ou qu’elle exploite peu par l’utilisation de techniques d’imagerie mentale, de visualisation, de métaphores, des pensées positives, des suggestions, qui auront été préparés par le sophrologue sur la base des éléments recueillis lors de l’entretien préalable. Chaque séance est donc totalement personnalisée et construite sur-mesure à partir du vécu de chaque personne. Ce qui lui confère une grande puissance pour influencer l’inconscient, changer les comportements, trouver les causes des symptômes et déclencher le processus de « guérison ».

Efficace donc car sur-mesure, mais aussi parce que la sophrologie a cette particularité d’être une expérience vécue en étant parfaitement conscient de ce qui se passe. En effet, l’état sophronique est une sorte d’hyper-conscience vigilante, attentive mais libérée de toute pensée parasite, de crispation donc plus à même d’accueillir pleinement toute sollicitation et remise en question, d’intégrer avec facilité toutes les sensations vécues, de faire émerger la créativité. Ainsi la sophrologie amène progressivement la personne à prendre conscience qu’elle possède les ressources nécessaires qui vont lui permettre de résoudre le problème. C’est ce qui permet d’obtenir des résultats durables dans le temps, parce que c’est la personne, de manière consciente, qui a décidé d’agir et trouve les solutions.

Mais la meilleure façon de s’en convaincre reste quand même d’en faire sa propre expérience.

Catherine Renou

Sophrologue

Mon enfant passe ses examen: comment puis je l’aider? La CAF préconise aussi la sophrologie

A l’approche des épreuves, votre enfant commence à ressentir la pression. Pour l’accompagner au mieux pendant cette période déterminante, les parents ont aussi un rôle à jouer.

Qu’il s’agisse du brevet, du baccalauréat ou, plus tard, des partiels et autres épreuves de fin d’année, les jeunes ont la tête dans le guidon – ou plutôt dans leurs cours ! Vous ne pouvez pas travailler à leur place, mais votre présence et votre soutien sont essentiels.

Dans un premier temps, aidez votre enfant à se concentrer sur son travail. S’il n’arrive pas à se discipliner, vous pouvez contrôler son accès aux sources de distraction possibles (télévision, ordinateur, sorties, téléphone…).

Portez un soin particulier aux repas. Une alimentation équilibrée est indispensable pour être au meilleur de ses facultés intellectuelles. Oubliez les excitants comme le café ou les boissons énergisantes qui déséquilibrent le système nerveux.

Optez plutôt pour une nourriture saine : eau citronnée et jus de fruits pour leur teneur en vitamines, glucides lents (pâtes et céréales) pour éviter les coups de pompe, poisson et graines de sésame pour le cerveau… sans oublier quelques plaisirs de temps en temps !

Ne soyez pas sans arrêt derrière lui

Le sommeil est aussi un allié indispensable pendant cette période de fatigue intellectuelle. Votre enfant a besoin de recharger ses batteries pour mémoriser ses cours : imposez-lui des horaires de coucher et de lever raisonnables, et limitez les sorties en soirée.

Pour favoriser l’endormissement, vous pouvez lui suggérer de ne plus utiliser d’écrans, passé une certaine heure : en effet, la lumière bleue émise par l’ordinateur, la télévision ou le téléphone empêchent de bien se préparer au repos.

Enfin, gérez votre stress pour ne pas l’angoisser plus qu’il ne l’est déjà ! Ne l’inondez pas de questions, ne soyez pas sans arrêt derrière lui et ne lui montrez pas votre inquiétude.

Evitez de parler uniquement de l’école. Il pourrait se sentir sous pression et perdre ses moyens le jour J. Pour lui comme pour vous, pensez aux médecines naturelles : la phytothérapie, l’aromathérapie ou la sophrologie peuvent vous aider. A vous de jouer !

Source: http://www.caf.fr – 8 juin 2017

Sophrologie : trois exercices à faire pendant les épreuves du bac pour ne pas stresser

Discrets, rapides et efficaces, ces exercices de sophrologie aideront les futurs bacheliers à ne pas paniquer dans la salle d’examen.

À la lecture du sujet, le stress prend le dessus sur les heures de révisions. Pourtant, le chrono est déjà bien lancé. Alors, plutôt que de céder à la panique, on prend deux minutes pour se recentrer sur l’épreuve et retrouver son calme. Réussite garantie (à condition d’avoir réviser !).

Premier exercice : pour évacuer la pression

Pour évacuer le stress accumulé depuis des semaines, prendre une profonde inspiration. Contracter tous les muscles du corps pendant quelques secondes. Souffler lentement en imaginant relâcher la pression. Répéter trois fois l’exercice pour évacuer toutes les tensions physiques. Ne pas oublier de prendre le temps de bien récupérer à chaque fois.

Deuxième exercice : pour retrouver sa concentration

Une fois que la pression est descendue, il est temps de se concentrer sur l’épreuve. Pour cela, prendre une profonde inspiration en gonflant le ventre puis la poitrine. Ensuite, souffler doucement comme dans une paille pour que le rythme cardiaque ralentisse. Cet exercice peut être reproduit tout au long de l’épreuve.

 Troisième exercice : pour calmer les tensions liées l’écriture

Cambré sur la feuille d’examen, le corps accumule les tensions, ce qui peut empêcher l’attention de se focaliser sur l’épreuve. Alors plutôt que de s’éparpiller, on se redresse. Le dos droit, prendre une grande inspiration et bloquer celle-ci avant de la relâcher. Le tout, en effectuant quelques petites rotations des articulations (poignets, épaules, etc.)

source: http://www.femmeactuelle.fr – 15 juin 2017

Quand la sophrologie chasse l’angoisse des révisions du bac

« On ferme les yeux et on va s’arrêter sur chaque région du corps. » Guidées par la voix du sophrologue Corinne Portal, quatre jeunes élèves de terminale se laissent glisser sur la pente du relâchement. Les révisions du bac et l’angoisse des examens à venir semblent bien loin. Du moins le temps de cette séance de sophrologie, organisée bien à l’abri, dans la mezzanine du CDI du lycée Louis-Jouvet de Taverny.

Ici, lorsqu’approche la fin de l’année scolaire, le lycée ouvre ses portes à une discipline un peu parallèle et rare en milieu scolaire. « Sur un stress vraiment ciblé, même une seule séance peut aider. Même si bien sûr, idéalement, il en faut cinq ou dix », explique Corinne Portal, sophrologue diplômée. « L’idée est venue au sein du conseil de vie lycéenne », détaille François Guerry, le conseiller principal d’éducation (CPE). « Nous voulions préparer au mieux les élèves au bac, et le problème qui revient sans arrêt, c’est celui du stress. »

Catherine, élève de terminale, sait que les examens lui donnent du fil à retordre. « J’ai souvent mal au ventre. » « Moi, j’ai toujours trop chaud », reconnaît de son côté Aurore. La sophrologue les initie à des techniques toutes simples, censées les aider à « relâcher la pression de la tête aux pieds. L’objectif c’est de ramener le mental vers le corps pour l’apaiser », décrit Corinne Portal. Et cerise sur le gâteau, ces petits exercices aident aussi à « favoriser la concentration et la mémorisation ».

Les élèves sont invités à s’entraîner régulièrement, pour mieux gérer leurs émotions. Mais dès la première initiation, la sophrologie semble avoir eu des effets. « J’ai l’impression de ne plus être au lycée », sourit Catherine en rouvrant les yeux. « Cela fait du bien, je me sens super détendue, comme si je n’avais pas de problème », acquiesce Éléonore dont l’expression est désormais plus légère.

Corinne Portal, sophrologue, les incite à appliquer les principes de la sophrologie dans leur vie de tous les jours, même quand les révisions vont prendre toute la place dans leur emploi du temps. « Accordez-vous de petites pauses, prenez le temps de penser à ce que vous faites plutôt que de vous projeter dans les examens à chaque minute : savourez ce que vous mangez, ressentez l’eau sur votre corps sous la douche. »

La sophrologie a déjà tellement fait ses preuves au lycée Louis-Jouvet, que l’établissement a élargi le dispositif au corps enseignant. « La première fois, j’avais peur d’être toute ramollo en cours après la séance », se souvient Pamela, professeur de mathématiques. « Mais c’était tout le contraire, j’étais juste bien. Et maintenant, j’aimerais transmettre quelques petits trucs à mes élèves pour les aider à se concentrer. »

Certains enseignants ont d’ailleurs déjà institué des « rituels », en début de classe ou avant un contrôle. « On voit vraiment un impact, il y a moins de tension, les cours se déroulent plus sereinement », constate François Guerry. La sophrologie, également proposée aux terminales des lycées Gustave-Monod d’Enghien et Louis-Armand d’Eaubonne, fait aussi ses preuves avec les élèves en difficulté scolaire à Taverny.

  leparisien.fr

Quest-ce que la sophrologie du sommeil ?

Véritable antistress naturel, la sophrologie se révèle très efficace pour mieux dormir. Deux expertes nous livrent leurs astuces pour faire de la sophrologie du sommeil.

ELLE. Comment la sophrologie agit-elle sur l’endormissement et le sommeil ?

Clémence Peix Lavallé. Grâce à des méca­nismes de respiration et de visualisation, elle per­met de relâcher toutes les tensions accumulées dans la journée et de calmer le système nerveux autonome. Ainsi, le corps se détend, on canalise ses pensées et on déconnecte.

ELLE. Est-elle accessible aux débutants ?

Carole Serrat. Au départ, il est nécessaire de faire une ou deux séances avec un professionnel pour être guidé et acquérir les bases de la méthode. Ensuite, on peut réaliser les exercices seul, très facilement.

C.P.L. C’est hyper accessible, surtout pour les gens qui sont très stressés. Et, contrairement à la médi­tation où l’on attend que l’activité du cerveau se calme, la sophrologie se pratique sans peine car on est guidé par des exercices de relaxation dynamique.

ELLE. Y a-t-il un exercice simple à réaliser au moment du coucher ?

C.S. La respiration abdominale est fondamentale et il faut la pratiquer pendant au moins cinq minutes. On commence par inspirer par le nez en imaginant que l’air qui entre nous emplit de calme et de sommeil. Puis on expire longuement par la bouche comme à travers une paille en visua­lisant le stress qui s’en échappe. L’expiration doit être deux fois plus longue que l’inspiration.

C.P.L. Ce qui fonctionne très bien, c’est d’aller cher­cher dans ses souvenirs ou son imagination une image relaxante pour quitter l’espace de stress de la journée. On la visualise, comme si l’on entrait dans un film, en essayant de faire fonctionner ses cinq sens (la chaleur sur la peau, les odeurs, etc.). Selon de récentes études de l’université d’Oxford réalisées sur cin­quante personnes insomniaques, cette méthode permettrait de gagner vingt minutes sur le temps d’endormissement.

 

ELLE. Quels sont les bons réflexes à adopter dans la journée pour préparer sa nuit ?

C.S. L’exercice de respiration abdominale est à réaliser autant de fois que l’on veut et dès que l’on se retrouve face à une montée de stress. Ensuite, on essaie d’éviter les excitants comme le thé et le café, et on privilégie un dîner léger à base de poisson et de légumes. Le soir, on bannit le sport qui a tendance à exciter ainsi que tous les écrans. Et, pour se relaxer avant le coucher, on n’hésite pas à prendre un bain.

C.P.L. Une des clés d’un bon sommeil, c’est aussi d’avoir des heures de coucher et de réveil fixes, vacances et week­-ends compris.

ELLE. Que faire en cas de réveil nocturne ?

C.S. Il vaut mieux éviter de se lever et de s’activer, mais plutôt lire en restant dans son lit. On adopte la respiration abdominale tout en se massant. La main posée en haut de l’estomac, on masse lentement le diaphragme dans le sens des aiguilles d’une montre. Cet exercice procure un effet de détente immédiat.

C.P.L. Si on a du mal à se rendormir, c’est que le taux de cortisol, l’hormone du stress, est trop important. Pour le faire diminuer, on ins­pire pendant cinq secondes et on expire pendant cinq secondes, pendant au moins cinq minutes. C’est simple et imparable !

SOPHROLOGIE DU SOMMEIL : 2 EXERCICES POUR S’Y METTRE EN DOUCEUR

Apprendre la respiration abdominale. C’est celle du nouveau­-né, que l’on adopte spontanément dans le sommeil, et celle qui procure une détente profonde. Pourtant, nombreux sont ceux qui respirent à l’envers, en bloquant le ventre. Pour (ré)apprendre la bonne méthode, on commence par s’installer confortablement en position assise ou allongée en s’auto­grandissant et en abaissant les épaules. On inspire par le nez en ouvrant le thorax et en gonflant le ventre comme un ballon, puis on expire lentement par la bouche en rentrant l’abdomen, pendant au moins trois minutes. Plus longue est l’expiration, meilleure est la détente.

S’initier au relâchement musculaire. Il permet de prendre conscience de son corps et de dénouer les muscles. Allongé, les yeux fermés, on adopte une respiration abdominale calme et régulière. On commence par détendre chaque zone du visage, en commençant par le front, les paupières, les joues, la mâchoire. Ensuite, on décontracte les épaules, les bras, les mains et les doigts.

On décrispe le dos, de la nuque jusqu’aux lombaires, puis cette sensation de relâchement se prolonge dans les cuisses, les mollets, les pieds jusqu’au bout des orteils.Peu à peu, on sent son corps lourd et délesté des tensions.

Source : http://www.elle.fr/22

Le bien-être au travail passe aussi par l’intégration de la sophrologie

Selon une récente enquête, les Français verraient la réduction du déficit de la Sécurité sociale passer en partie par le développement d’une médecine préventive plutôt que curative.

Une intention qui s’est d’ailleurs faite entendre lors du débat social organisé par la Mutualité Française, le 21 février dernier. Les candidats à l’élection présidentielle y ont parlé bien-être et stress au travail, jusqu’à évoquer le remboursement des séances de sophrologie.

Quelle bonne nouvelle en tant que sophrologue que d’entendre parler de la méthode dans un débat sur la politique de santé. Surtout lorsqu’un candidat, Emmanuel Macron, se dit favorable à son remboursement. Et c’est avant tout ce changement de regard sur le système de santé français qui me semble le plus intéressant. Cette manière de réfléchir à comment améliorer la prévention et le soin.

Benoît Hamon a également axé son discours en ce sens. L’idée était pour lui de prendre en considération les problématiques actuelles de la société en matière de santé en revenant sur les facteurs responsables de certaines maladies, à savoir le stress, la malbouffe ou encore les conditions de travail: « Il y a 15 millions de malades chroniques en France… on doit parler de bien-être, de l’alimentation. », rapporte France info.

Ajoutant à propos du travail: « Dans les entreprises, on choisit trop souvent la multiplication du stress. Il faut modifier cela. Le burn-out par exemple n’est pas considéré comme une maladie. »

En effet, le mode de vie des Français a évolué. Et ces derniers ont besoin, pour prévenir et soulager leurs troubles, de solutions alternatives à la simple prise de médicaments, sans pour autant faire l’impasse sur leur suivi médical et les traitements associés.

Intégrer la sophrologie dans le système de soin

Qu’elle soit dans une approche préventive ou tout au long d’une démarche de soin, la sophrologie aide notamment à réduire la consommation de médicaments. Fait non négligeable lorsque l’on pense à la large contribution des prescriptions au déficit de la Sécurité sociale.

Prenons l’exemple des somnifères, un médicament très prisé des Français et qui n’est pourtant pas sans danger pour le métabolisme et le cerveau selon de récentes études: risque accru de développer la maladie d’Alzheimer, troubles de la mémoire… Des pathologies qui engendreraient un coût supplémentaire pour le patient et l’Etat. Pourtant, ils pourraient être évités en optant pour des pratiques sans danger et efficace à long terme comme la sophrologie.

Un autre rapport au soin

Réapprendre à dormir, c’est comme cela que l’on pourrait nommer un suivi sophrologique pour des troubles du sommeil. L’enjeu est ici d’amener la personne à prendre conscience de tous les facteurs bloquants son endormissement: niveau de tension corporel, vigilance du mental, pensées parasites, anxiété, luminosité, chaleur, fraîcheur… Bien souvent, des automatismes sont mis en place depuis plusieurs années et il devient difficile de s’en départir. La sophrologie amène la personne insomniaque à retrouver des sensations de calme et de bien-être propices au bon endormissement.

Il en est de même pour la question du stress chronique et de la consommation d’anxiolytiques. La vocation première de la sophrologie est de parvenir à stopper les pics de stress et de retrouver son calme simplement, en toute autonomie.

Quant au burn-out, les événements dramatiques de ces dernières années ont amené les entreprises à se préoccuper davantage de la qualité de vie au travail en mettant en place une prévention des risques psycho-sociaux. Depuis, les séances de sophrologie fleurissent dans ces structures car elles répondent à un besoin urgent: celui de préserver le bien-être psychique et la sécurité des collaborateurs.

Et que dire de la prise d’antidouleurs, bien souvent en automédication. La sophrologie est là aussi très prisée pour soulager les douleurs. Encore dernièrement, le CHRU de Tours a lui-même introduit des séances de sophrologie avec l’objectif de diminuer la consommation de morphine, une substance pourtant extrêmement puissante.

A mon sens, la sophrologie s’intègre parfaitement au concept de médecine intégrative. Tout doucement les choses semblent aller dans ce sens et l’on peut désormais voir des médecins prescrire d’autres méthodes comme le sport à leurs patients atteints de cancer, de diabète ou de surpoids. Une activité qui les aide à mieux supporter les traitements tout en diminuant de 50 % les risques de récidive pour certaines maladies. Bilan: des dépenses de l’Etat amorties et un gain considérable pour les malades. Une évolution des idées qui est de toute évidence de bon augure pour la sophrologie.

Source : http://www.huffingtonpost.fr

8 exercices de sophrologie pour trouver le sommeil

Difficultés à s’endormir, nuits agitées, réveils fréquents ou précoces ? La sophrologie, grâce à des exercices de relaxation dynamique, améliore le sommeil.

Pour gagner en sérénité à l’heure du coucher, voici quelques exercices simples Cette relaxation dynamique (RD) propose des mouvements doux associés à la respiration et à une intention. Elle permet un relâchement musculaire et mental. Les exercices de “sophronisation” (S) reposent sur des visualisations ou des mises en situations agréables pour se détendre. Où les faire ? Seule dans une pièce, au calme, pour une relaxation dynamique. Dans son lit, allongée, les yeux fermés pour une sophronisation.

Pour faire le vide en cas de stress, 2 exercices de sophrologie

Exercice pour se débarrasser de ses contrariétés

Hausser les épaules pour “écraser ses contrariétés et s’en débarrasser” (RD) : debout, les jambes écartées de la largeur du bassin, les genoux un peu fléchis, la tête et le dos droits, les épaules relâchées, les bras le long du corps, mains ouvertes. Fermer les yeux et inspirer par le nez en fermant les poings, pour “écraser” ses contrariétés.
Bloquer la respiration et hausser les épaules plusieurs fois, en imaginant décrocher ce stress. Souffler, en ouvrant les poings, et imaginer en même temps jeter ses problèmes par terre.
À faire 3 fois, en rentrant du travail « pour créer un sas de décompression entre le bureau et la maison », précise Catherine Aliotta, puis au coucher.
Exercice pour dénouer les tensions

Un exercice (S) : allongée dans le lit, yeux fermés, porter attention à son visage.
Détendre le front, relâcher les sourcils, desserrer les mâchoires, laisser la langue se déposer dans la bouche.
Sentir sa gorge se dénouer, les épaules se relâcher, décontracter les bras, desserrer les mains, sentir son dos bien en appui sur le matelas, décontracter le ventre, les fessiers, relâcher les jambes en faisant deux ou trois rotations des chevilles.
S’arrêter pour sentir son corps au repos et les tensions s’évacuer. Se sentir plus lourde, relâchée. À faire 1 fois.
Quand on n’arrive pas à s’endormir, 2 exercices de sophrologie

Exercice pour ne plus redouter le moment de se coucher

Boxer pour “exploser sa peur d’aller dormir” (RD)

En position initiale : debout, jambes parallèles écartées de la largeur du bassin, genoux légèrement fléchis. La tête et le dos sont droits, les épaules sont relâchées, les yeux fermés. Les bras tombant le long du corps, mains ouvertes.
Lever le bras gauche à l’horizontale et tendre le bras et la main. Imaginer son appréhension du sommeil au bout de sa main.
Ramener son poing droit à hauteur de l’épaule droite, le coude en arrière, en inspirant par le nez. Bloquer la respiration quelques instants. Puis, lancer le poing en avant, en soufflant fortement par la bouche. Imaginer alors que l’on “explose” sa peur. À faire 3 fois. Refaire cet enchaînement 3 fois, en inversant cette fois les bras.
Ramener les deux poings, à hauteur des épaules, les coudes en arrière, en inspirant par le nez. Bloquer la respiration quelques instants. Lancer les deux poings vers l’avant, en soufflant fortement (C). Relâcher les bras le long du corps, les mains ouvertes. À faire 1 fois, avant de se coucher.
Exercice pour détourner son attention

Un exercice (S) : allongée dans le lit, yeux fermés, inspirer en gonflant le ventre et compter en même temps jusqu’à 3 ou 4.
Bloquer la respiration quelques instants, selon ses capacités.
Puis, souffler tout doucement par la bouche, comme dans une paille, en comptant jusqu’à 6 ou 8. Objectif : doubler le temps d’inspiration, à l’expiration. À faire 1 fois.
Pour se rendormir quand on se réveille la nuit, 2 exercices de sophrologie

Exercice pour ralentir son rythme cardiaque

Ralentir son rythme cardiaque aide à “s’imprégner de sérénité” (RD.

En position initiale : debout, jambes parallèles écartées de la largeur du bassin, genoux légèrement fléchis. La tête et le dos droits, épaules relâchées, les bras tombant le long du corps, mains ouvertes.
Les yeux fermés, lever les bras à l’horizontale en inspirant par le nez, et bloquer la respiration. Amener doucement les mains ouvertes vers le thorax en les contractant, comme pour ramener du calme vers soi.
Puis, souffler doucement par la bouche, en relâchant les bras, et en imaginant diffuser du calme dans son corps. « Il est important de souffler très doucement, car cela permet de ralentir le rythme cardiaque, pour plus d’apaisement », souligne Catherine Aliotta. À faire 3 fois, si possible en rentrant du travail et avant de se coucher.
Exercice pour se détendre

S’offrir une détente express (S) : allongée dans le lit, yeux fermés, prendre une profonde inspiration, bloquer quelques instants la respiration et contracter tous les muscles de son corps.
Souffler et relâcher.
Si cela ne suffit pas, ajouter l’exercice pour détourner son attention.
Pour s’endormir à n’importe quelle heure, 2 exercices de sophrologie

Exercice pour s’isoler de l’agitation

S’isoler aide à “s’enfermer dans une bulle de calme” (RD).

En position initiale : debout, jambes parallèles écartées de la largeur du bassin, genoux un peu fléchis. La tête et le dos droits, épaules relâchées, les bras tombant le long
du corps, mains ouvertes.
Les yeux fermés, boucher les oreilles avec les pouces, fermer les yeux avec les index, boucher les narines avec les majeurs, comme si vous vous isoliez du monde.
Inspirer par la bouche, puis bloquer la respiration. Se pencher en avant et faire monter la pression dans le nez. Relâcher les bras le long du corps en soufflant par le nez,
en imaginant diffuser le calme autour de soi. Se redresser. À faire 3 fois, avant de se coucher.
Exercice pour créer une bulle de calme

Délimiter sa bulle (RD).

Source : http://www.santemagazine.fr